Le secteur de la santé
Sur les 2 millions de professionnel(le)s que compte le secteur de la santé, la plupart sont employé(e)s de la fonction publique (collectivités locales ou fonction publique hospitalière) tandis que d’autres exercent en libéral. La fonction publique hospitalière (FPH) emploie un peu plus de 1 million d’agents, soit plus de 21 % de l’emploi public : 88 % dans les hôpitaux et 8,5 % dans les maisons de retraite. Les établissements publics hospitaliers recrutent principalement sur concours, et donc sous condition de diplômes. Mais, ils peuvent parfois faire appel à des intérimaires ou embaucher directement des agents contractuels sous certaines conditions (remplacement de congé maternité, surcroît d’activité…). Le secteur de la santé manquant de personnel, les besoins devraient s’accroître dans les années à venir. Certains métiers sont déjà en pénurie actuellement comme les infirmiers, les puériculteurs et les auxiliaires de puériculture, mais tous ne sont pas accessibles à la VAE.
Médical, paramédical, rééducation, soins… Le secteur de la santé recouvre une grande diversité de métiers, accessibles à différents niveaux de formation (CAP à bac +7/+8). Le secteur de la santé recouvre une trentaine de métiers à l’hôpital, en clinique, maison de retraite, cabinet… Certains jouissent d’une importante notoriété : c’est le cas des médecins, infirmier(ère)s, aide(s)-soignant(e)s, puériculteur(trice)s, kinésithérapeutes, orthophonistes… D’autres professions du secteur de la santé, comme celles d’ergothérapeute, d’orthoptiste, de psychomotricien(ne), de podo-orthésiste, d’hydrothérapeute ou de diététicien(ne), sont moins connues.
Employabilité dans le secteur de la santé et VAE :
En France, certaines professions nécessitent pour leur exercice l’obtention d’un titre professionnel, d’une qualification professionnelle voire d’une autorisation préalable, sanctionnant un certain niveau de formation ou d’expérience. C’est le cas dans le secteur de la santé qui est très réglementé et où il existe très peu de possibilités d’évolution pour les professionnels et où les passerelles entre les deux catégories de métiers (médicale et paramédicale) sont quasi inexistantes. Faute de VAE pour ces diplômes, il y a, pour les professionnels qui souhaitent évoluer, des possibilités de dispenses partielles de scolarité. Mais, dans l’avenir, le nombre de passerelles devrait augmenter, favorisant ainsi l’évolution et l’accès à d’autres filières paramédicales et médicales.