LA VAE a été mise en place par la Loi de Modernisation Sociale le 17/01/2002.
Elle peut être définie comme le droit, pour une personne, d’obtenir tout ou partie d’un diplôme, de blocs de compétences, d’un titre professionnel, ou d’un CQP.
La validation des acquis de l’expérience est un dispositif qui permet à toute personne de faire reconnaître « les acquis issus de son expérience » pour obtenir tout ou partie d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle, d’un CQP ou de blocs de compétences d’une certification inscrite au RNCP
La VAE constitue ainsi une voie particulière d’accès à la certification en dehors des parcours classiques de formation initiale ou continue.
Quelles compétences sont-elles prises en compte pour la VAE ?
Peuvent être prises en compte, au titre de la VAE, l’ensemble des compétences acquises dans l’exercice d’activités, en rapport direct avec le contenu du diplôme ou du titre visé.
Lorsqu’il s’agit d’activités réalisées en formation initiale ou continue, peuvent être prises en compte :
Ainsi, un diplôme obtenu par VAE a rigoureusement la même valeur et le même statut qu’un diplôme obtenu par le passage en formation.
La décision du Jury de VAE
Le jury peut attribuer la totalité du diplôme, du titre ou des blocs de compétences. A défaut, il se prononce sur l’étendue de la validation et, en cas de validation partielle, sur la nature des connaissances et aptitudes devant faire l’objet d’un contrôle complémentaire.
Le jury se prononce au vu d’un dossier constitué par le candidat, à l’issue d’un entretien à son initiative ou à celle du candidat et, le cas échéant, d’une mise en situation professionnelle réelle ou reconstituée, lorsque cette procédure est prévue par l’autorité qui délivre la certification…
La décision du jury est notifiée au candidat par l’organisme certificateur.
Les parties de certification obtenues de manière définitive font l’objet d’attestations de compétences ou d’un livret de certification, remis au candidat.